CR sortie Juin 2018 - le marais Poitevin par Loïc
Les forces en présence
12 Motos, 18 électrons et tronnes :
- Christian et Chantal SUZUKI 1000 VStrom
- Rodolphe et Laurence HARLEY DAVIDSON SOFTAIL
- Xavier HARLEY DAVIDSON Electra Glide
- Jacques YAMAHA FJR 1300
- Sébastien TRIUMPH 955 Speed Triple
- Ludovic et Sandrine BMW K1600 GTL
- Loïc HONDA 1800 Goldwing
- Jean Louis BMW R1200 RS
- Jean Pierre BMW R1200 GS
- Pierrick HONDA CBF 1000
- 2 invités : Daniel et Christine KAWASAKI ZZR 1400
Le récit
Le rendez-vous est fixé à 08h45 pour un départ à 09h00 du parking de Leclerc Océane. La météo annonce une journée quasi estivale. C’est bon ça !!!… Allez comme dit un vieux proverbe, brulons de la gomme mais pas notre esprit de groupe.
Tout le monde se retrouve comme prévu, motos pleines (Loïc a prévenu…) pour environ 300 bornes aller-retour, mais en descente vers le Sud, donc… ça va le faire. D’ailleurs, évènement assez rare pour le signaler, notre trésorier est seul à cheval sur sa monture, la tite Martine se repose à la maison. Tout comme Pierrick et Jean-Pierre qui ont laissé leurs moitiés pour un dimanche en célibataire ! Soulignons qu’à la bonne surprise générale, Christine et Daniel, motards en Kawa ZZR 1400 qui nous avaient rendu visite à la Verdure, se joignent à nous pour ce road trip dominical. Bienvenue à eux !
Le pique nique individuel dans les valises (hein Jacques !), direction la Vendée. Les électrons bien rangés en colonne décalée suivent gentiment la Gold illuminée. Après Vertou, la route s’enfonce dans le vignoble vers Gorges et Clisson. Le nez en l’air comme les chats savent le faire, nos narines bien écartées respirent à plein poumon les premières senteurs d’été. Ça promet une belle balade, une fois de plus.
Je me surprends à chantonner dans mon casque en traversant Cugand, 1er village vendéen, tout en déroulant du gaz par la D755 jusqu’aux Herbiers. M’en fous, de toute façon, Didinette a viré les intercoms...
Une petite pause s’impose pour faire brouter les chevaux, ou plutôt désaltérer les cavaliers des temps modernes (ben ouais tout fout le camp !), à Saint Michel Mont Mercure qui, pour la culture collective (j’aime bien), est le point culminant du département à 290 m d’altitude (ça fout le vertige !) sur lequel domine l’église portant à son sommet l’archange Saint Michel dont le cuivre étincelant resplendit. Ah oui, j’allais oublier ma rencontre rugueuse avec un indigène qui me passe une ronflée comme quand j’avais 15 ans, pour mon mégot jeté par terre. Oui il a raison l’hôte vendéen, j’ai un peu (beaucoup) honte. Pardon. J’ai failli me flageller mais je compte sur vous pour me poursuivre avec cette anecdote durant les 10 prochaines années.
Nous reprenons la route tranquillement direction Pouzauges par le bocage vert et vallonné, un régal pour nous motards amoureux des belles routes et des paysages bucoliques de nos campagnes profondes. Bien profondes les routes aussi avec le GPS de Loïc (…!). La balade se poursuit en rentrant dans les Deux Sèvres (ça rappelle un peu l’AG) pour longer par ce département la limite vendéenne jusqu’à pénétrer dans le parc naturel régional du marais poitevin à hauteur de Benet (le village et pas l’un d’entre nous bien sûr…).
Le soleil qui nous accompagne depuis le départ sans faiblir commence à chauffer, ça tombe bien, car après environ 150 kms avalés avec la banane sous le casque, c’est la halte tant attendue à Coulon pour pique-niquer à l’ombre. Bon la table électronesque juste à côté d’un trou du c.., pas terrible… !
Quoiqu’il en soit, apéro obligatoire parce que si on n’avait pas oublié les aiguilles et les pelotes de laine on aurait pu tricoter. Tant pis, on va boire un verre en trinquant comme de bonne habitude à cette journée entre copains, les fidèles montures sagement garées patienteront.
Après ce repas revigorant et salvateur, nos jambes se dégourdissent le long de la très jolie Sèvre niortaise sur laquelle quelques marins d’eau douce se laissent promener par des rameurs dignes des grands gondoliers vénitiens (ouais bon j’exagère pas mal quand même !).
Les électrons et tronnes préfèrent s’adonner au plaisir d’une bonne glace qui rafraichit.
Sans citer de nom, d’autres (électronnes pochtronnes !) s’invitent à une dégustation d’alcool local, faudrait qu’un jour on en parle de la passion qu’ont certains (certaines) pour l’eau ferrugineuse !.... Reste notre ancien président impassible, fier de ce trophée récupéré je ne sais où et qu’il ramènera coute que coute à St Etienne. Il a intérêt à bien l’attacher son rafiot à rame. Imaginez la rubrique fait divers dans Ouest France : « accident entre une moto et une gondole sur la route de Nantes !... »
Ceci dit, je parle je parle mais c’est qu’il est déjà 18h00 et il serait grand temps de réveiller les chevaux chargés de nous ramener au bercail. C’est qu’on n’est pas rendu. En plus certaines montures vont avoir soif sur le chemin du retour parce qu’imaginez-vous que sur certaines bécanes (dont je tairai le nom) ils ont mis des gourdes à la place des réservoirs !!! si si c’est vrai…
On trace en file serrée sur les grandes lignes droites. Fontenay le Comte, Chantonnay, Saint Fulgent sont passés sans arrêt après avoir ravitaillé. Environ 150 kms plus au Nord, les Sorinières sont notre dernière halte. Certains en profitent pour se désaltérer en terrasse pendant que d’autres filent direction la maison pour un dimanche soir un peu morose, triste un peu de quitter brutalement cette bande de potes à leurs occupations respectives.
Encore une balade qui va entrer dans l’histoire des électrons, alimentant bien entendu les discussions de fin de réunion mensuelle et illustreront les AG futures et autres week-ends ascensionesques.
Un grand merci à Loic pour cette très belle virée entre copains qui font des électrons un groupe hors norme. Merci à tous les participants et vivement la prochaine !!!
Vive la moto. Vive les Electrons Libres !!!
Ludovic, votre secrétaire d’un jour