CR 94 L'Ascension 2015 Les Bords de Loire Par Eric et Thierry
Tours, détours et demi-tours
dans le beau pays de Tours…
et ses alentours
DES ELECTRONS LIBRES EN TOURAINE
du 14 au 17 mai 2015
Par « Thie-Ric »
C’était où ? : Dans la vallée des rois, le long du dernier fleuve sauvage d’Europe !
On était combien ? : 13… ouille, mauvais chiffre, puis ouf, 14 avec l’arrivée de Ludo en cours de séjour ...
Y’avait combien de motos ? : 10 au départ, puis 11.
Il faisait beau ? Quand on vous dit que l’on est béni des dieux !
The Dream Team ! :
Eric |
Suzuki 650 SVS |
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Thierry |
HD Night train |
Robert et Annick |
HD Road King |
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Betty |
HD Fat Boy |
Cri-Cri et Chanchan |
Suzuki 1000VStrom |
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Anne-Marie et Pierrick |
Honda 1000 CBF |
Marie-Hélène alias SMH |
BMW 650 GS |
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Jack |
Yamaha 600 XJN |
Serge |
BMW 1150 RT |
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Loïc |
BMW K 1600 |
Ludo |
HD Night train |
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La balade c'était quoi?
En mai, fais ce qu’il te plait !!! et bien ce qui leur plait aux Electrons Libres en mai, c’est de se retrouver ensemble le – grand – week-end de l’Ascension pour sillonner ensemble les routes de France et de Navarre, celle de Touraine en l’occurrence cette année !
Le hasard avait voulu que vos 2 secrétaires soient de connivence et organisent conjointement et de concert, cette version 2015 de l’Ascension.
Jeudi 14 mai :
Et bien malgré toutes nos prières et cierges allumés, le jeudi du départ, c’était comme météo France l’avait annoncé : médiocre, c'est-à-dire pluvieux, mouillé, frais, glissant… bref ce n’était pas la joie lorsque les Electrons se sont retrouvé au Village-Moto. Ils étaient serrés les uns contre les autres, comme des sardines sous le parvis de chez Honda pour s’abriter un peu de la pluie…
La preuve : cherchez les sourires, à part l’ami Loïc, il n’y en a pas ! On en profite pour accueillir Annick et Robert et leur gros Road King (et un poil lourd pour les manœuvres à basse vitesse : voir à la fin du récit)… d’ailleurs c’est pour cela que Robert décide dans un premier temps de laisser sa machine… sur la route, histoire d’éviter une première manœuvre. On compte les troupes, 10 Electrons, il en manque donc un : c’est Quentin ? Perdu, il n’était hélas pas du voyage. Ah ! un grand bruit de pétarade… il arrive. Je veux bien entendu parler de Thierry qui, en bon organisateur s’est assuré d’arriver une fois tous les autres Electrons eux-mêmes arrivés : si ce n’est pas de la conscience professionnelle ça !
Petit conciliabule pour décider finalement, vu la météo, de prendre le plan B, c’est-à-dire la route nationale direction Angers puis Saumur. Moteurs puis en route avec ma pomme devant. Cela se calme un peu en ce qui concerne la pluie, on passe Ancenis, Angers, puis un petit coup d’autoroute pour rattraper la route de Saumur. On fait une première petite pause rapide au bord de la route pour se dégourdir les jambes, puis il s’agit de trouver un lieu sec, où une bonne et salutaire boisson chaude pourrait nous être proposée : on trouve rapidement notre bonheur dans le (tout petit) patelin de Corné : vous connaissiez, et bien pas moi ! C’est l’occasion pour nous de bouleverser les habitudes et le calme du petit bistrot de la place de l’église : forcement 13 Electrons d’un coup à vouloir commander, cela se voit et cela s’entend. En tous cas, cela fait du bien de se poser 5 minutes au sec, surtout lorsque l’on regarde par la fenêtre et que l’on voit que c’est la grosse pluie dehors : cooool, nous ne sommes pas pressés, on va attendre encore un peu. On tourne tous au café, au chocolat ou au Coca… ou presque !
Une fois l’averse finie, on remonte sur les meules. On gagne les rives de Loire que l’on longe en rive droite, puis gauche pour arriver dans Saumur, pour arriver au Resto, après avoir fait un petit « tour » de manège, histoire de se remettre sur la bonne route : il fait faim, et le « Bistrot de la Place » nous attend ! Très bon moment passé dans ce resto, où c’était bon, avec un accueil chaleureux : bref les cœurs et les corps se réchauffent, d’autant que le soleil fait son apparition, on va même jusqu’à retirer les vêtements de pluie, c’est vous dire !
Thierry reprend le commandement pour nous amener sans encombres (notez le bien, cela va être plutôt rare de sa part dans ce récit) jusqu'au lieu de notre première visite du séjour : les superbes jardins de Villandry : autre super moment, avec plein d’Electrons heureux parce que c’est beau Villandry sous ce soleil radieux !
C’est pas tout ça, mais c’est qu’il faut penser à se diriger vers le gîte ! Thierry décide de nous guider jusque là, « il connaît » qu’il dit : let’s go ! On continue à longer les bords de Loire puis c’est là que l’on connaît notre première « aventure » : notre guide se perd et nous fait entrer dans Tours à l’heure de pointe pour y trouver son chemin : n’ayons pas peur des mots, ça été un gros bazar ! Notez, un mal pour un bien, que l’on a pu admirer la cathédrale, la mairie, les bords de Loire… puis au bout d’un certain temps, on s’est retrouvé à notre point de départ : au final, on a eu le droit à un tour gratuit (et complet)… de Tours.
Thierry réussi enfin à nous faire franchir le fleuve royal et à nous faire passer sur la rive droite… puis périph, périph et… périph… On se regarde furtivement et discrètement car il s’agit d’être poli tout de même : il ne serait pas encore perdu notre Thierry ??? Au moment où le désespoir – et la fatigue – s’inventent à notre chevet, La direction « Château-Renault » apparaît sur un panneau : Yes ! on est plus perdu ! On monte plein Nord puis on quitte la nationale direction Villedomer, pour enfin trouver la petite route menant à notre gîte… champagne !!!
Allez tout le monde rigole un bon coup, on fait le tour du propriétaire, répartition dans les chambres, une petite douche et apéro ! Ouf, ça va beaucoup mieux !
On remonte sur les meules pour se diriger vers Château-Renault pour dîner au « Red House », le proprio avait dit 20 h 30, on est arrivé pour 20 h 30 pétante ! Petit repas sympa dans une ambiance joyeuse.
Allez, il fait nuit retour vers le gîte, mais en fait pas vraiment directement car le guide que je suis à cette occasion se fait berner par un panneau « Toutes directions », fait faire un demi-tour à tout le groupe dans une petite rue en pente et en cul-de-sac (jusque là ça va encore, tout le monde rigole), puis ensuite par un panneau « déviation » qui nous envoi dans un chemin de terre : second demi-tour (et là, cela rigole déjà beaucoup moins), puis on reprend la même route en sens inverse pour tomber nez à nez avec un sens interdit : cela commence à bien faire ! motard = rebelle, je remonte donc ce - tout petit – sens interdit (suivi par tout le reste de la meute soit dit en passant), enfin on retrouve le bon chemin pour un retour au gîte dare dare, on se fait tous des grosses bises et au lit !
Vendredi 15 mai :
Comme cela fait du bien une bonne nuit de sommeil !, en plus on a eu une grande chambre Loïc et moi sans trop de ronflements, impec !…
Bref, aujourd’hui au programme un tour vers le château de Cheverny organisé par Thierry, et cet après-midi, visite dégustation « surprise » du coté de Vouvray par Eric !
Chacun prend son petit dèj à son rythme, on hisse les couleurs (c’est la tradition),
Puis on file faire les courses pour le pique-nique… enfin plus exactement certains font les courses pendant que d’autres…
Puis direction la Loire derrière le HD de Thierry sous le soleil. Nous étions loin de nous douter que nous allions vivre notre seconde « aventure » du séjour ! Au début (après 5 bons kilomètres de route, au moins !) Thierry semble ne pas trouver exactement le chemin prévu, mais pas de souci, il retrouve la direction d’Amboise. On arrive à la hauteur de cette ancienne ville royale et notre guide, optimiste et généreux décide soudain de nous faire traverser la Loire pour se retrouver sur la rive d’Amboise. On tombe dans une circulation de fou avec un monde de dingue : on fait demi-tour à 10 meules tant bien que mal au milieu des voitures et des piétons, on retraverse le pont et on s’éloigne bien vite de ce coin bien trop fréquenté à notre goût !
On continue notre chemin puis on commence à voir des panneaux indiquant « Cheverny », cool, si ce n’est que Thierry, sans GPS, à un moment loupe la bonne direction, et se met sans le savoir à s’éloigner de la destination tant désirée. Forcement au bon d’un moment cela ne le fait plus, et on se retrouve à près de 30 km de notre objectif, et il commence à faire « faim » et des envies de « délestages » taraudent nos sds de manière de plus en plus présente. Bref on arrête tout à Pontlevoy, on fait un petit conseil de guerre où il est question de « gps », de « bonne ou mauvaise direction »… cela discute franchement quoi ! On fait retomber la pression puis on décide de faire 500 m pour gagner une aire de repos / pique-nique à proximité pour assouvir notre besoin de ravitailler parce qu’il est l’heure, et quand c’est l’heure, c’est l’heure !
En fait l’imprévu à (souvent) du bon et on passe un super moment de détente, comme quoi !
A l’issue de ce bon moment de nouveau conseil de Guerre : Cheverny ou la surprise « papilles » ? du coup le vote l’emporte pour la seconde solution : je reprend la tête pour guider tout notre petit monde plein ouest cette fois-ci, pour se diriger vers Vouvray, pas très loin de Tours, en longeant la Loire. On arrive (sans encombres) dans le quartier de la « vallée Coquette », dans la cave troglodyte d’un viticulteur (monsieur Jarry) dont j’ai eu la chance, par le passé d’apprécier le travail (et la production de spiritueux…!). Le propriétaire nous a organisé une visite complète de son domaine, de ses – impressionnantes - caves creusées dans le calcaire, et la petite dégustation qui va bien ! Il nous fait partager sa passion pour son métier de viticulteur, captivant ! (D’ailleurs, comme disait le regretté Coluche : « Le pinard, cela devrait être obligatoire ! »)
C’est déjà la fin d’après-midi, on rentre au gîte pour s’occuper du repas du soir. On en profite pour accueillir notre Electron manquant : notre ami Ludo qui est content d’arriver et qui n’est pas venu les mains vides !
De nouveau, détente autour d’un apéro bien mérité, partie de billard pour les uns, de tennis de table pour les autres.
Notre Electrons fraîchement entré au club (Robert et sa moitié Annick) nous prépare les grillades : royal ! (vive notre grilladin bis !) : on en profite d’ailleurs pour les accueillir officiellement dans le club : bienvenue à eux !
Encore une belle journée passée au pays de Electrons !
Samedi 16 mai :
Et bien figurez-vous que c’était quartier libre le samedi matin, chacun était libre de faire ce que bon lui semblait : un groupe constitué de Thierry, Ludo et Marie-Hélène a persisté et est parti à Cheverny (avec succès cette fois ci !), un second groupe avec Pierrick et Anne-marie, Serge et ma pomme est allé faire le désormais célèbre tour à Tours, les autres sont partis vers Montrichard pour visiter une champignonnière. On s’est tous donné rdv vers midi sur un parking avec vue sur Amboise, le dernier groupe à arriver fut celui… de Thierry…. Etonnant !
Quelques photos de la champignonnière.....
On file ensuite sur l’île devant Amboise (juste à côté du camping), sur laquelle on a établi notre camp de base pour le repas du midi, dans un parc sympa, avec un kiosque : exactement ce qu’il nous fallait pour se poser un peu dans un cadre attrayant.
On sort la bouffe, la boisson, les assiettes et les verres... mais au fait où sont-ils les verres, « c'est toi qui les a pris ? » « Ah non je pensais que c'était toi ! »... terrible constat : on a pas un seul contenant, c'est le drame, vous imaginez un repas sans apéro, ou directement à la bouteille ??? Heureusement SMH (je veux dire Sulfureuse Marie Hélène... et oui, c'est son nouveau surnom, allez savoir pourquoi !!!) et votre serviteur repèrent un groupe de jeunes pas très loin de nous en train de pique-niquer « Vous n'auriez pas quelques verres à nous prêter par hasard ? »... et yes, ils en avaient... nous sommes donc sauvés !!! Merci les petits jeunes (vous connaissez l'adage : « on a toujours besoin d'un plus petit que soit »). Ce moment de convivialité peut donc se dérouler normalement, dans une gaieté ambiante contagieuse, mais vite fatigante pour certains qui font la traditionnelle petite sieste digestive.
Puis c'est tout ragaillardis (et un poil énervé pour certains que nous remontons sur nos bécanes.
Direction le centre ville d'Amboise, on gare les motos, puis pour digérer un peu, on s'est dirigé à pied vers l'ancienne demeure de Leonard de Vinci : le Clos Lucé. Je devrais plutôt dire on a « escalader », puisqu'il a fallu arriver à pied, au bout de la « respectable » montée menant au château... on a vu ceux et celles qui avaient des corps et des conditions physiques d'athlètes... et les autres !
Légende : regardez les visages dans l'effort et la main droite présidentielle, cela vaut le détour !
Arrivés à destination, on est « mort », surtout Thierry en fait !
Puis visite du château, on a pu marcher sur les traces de l'ami Leonard de Vinci et de notre Anne de Bretagne nationale, et découverte de ses inventions à l'intérieur du château puis dans le parc... au risque de me répéter : super moment !
Retour vers Château-Renault pour aller faire les courses, retour au gîte... il fait beau, les Electrons sont heureux et chacun le manifeste à sa façon... mon petit couple présidentiel préféré et moi-même, et nos 2 Suzuki jaunes, oublions pour un petit moment les potes derrière nous et nous avalons les quelques kilomètres de la petite route virolente séparant Château-Renault et Villedomer en mode « attaque » parce que l'on est des motards bordel ! Belle petite bourre, merci président ! Cela fait du bien de temps à autre.
Petite photo de groupe des Electrons et leur moto pour immortaliser ce moment,
Ensuite, comme il se doit, apéro à rallonge temps que le soleil est avec nous, avec quelques séances de tennis de table pour se dépenser un peu. Puis Chantal, Serge et Pierrick nous concoctent des pâtes bolognaises maisons, miam, miam !!
Pour finir en beauté, Thierry nous présente sa création du moment le nouvel hymne des Electrons : splendide ! Bravo mon Titi !
Ensuite petite soirée dansante pour les traines tard avec en apothéose Betty qui nous a fait des pas de danse, du yoga, des contorsions, des ....et des .......
Dimanche 17 mai :
Et oui, toutes les bonnes choses ont une fin ! Le dimanche matin fut consacré au rechargement des machines et au nettoyage /rangement du gîte, mais toujours sous le soleil. A noter l'ami Ludo qui tourne autour de la biquette de la ferme, OK, elle est blanche cette biquette, ce blanc immaculé doit lui rappeler les cigognes, l'Alsace... et sûrement Elisabeth.
En tous cas, nous étions pourtant loin d'imaginer que cette dernière journée allait être – très – riche en rebondissements. Allez, au revoir à notre gîte, Thierry nous fait couper par l'intérieur des terres. Il nous fait rattraper la Loire à Langeais... c'est le marché ! On s'arrête ? on s'arrête pas ?... non on ne s'arrête pas, on continue vers l'ouest pour finalement s'arrêter à l'heure du déjeuner le long des quais du petit port de Bréhemont : très sympa ce petit patelin en bord de Loire, de vieux gréements et un club de vieilles voitures sont là comme pour nous accueillir. On passe – encore – un moment très agréable tous ensemble au le long du fleuve royal !
Petite sieste avant de repartir, et cette fois-ci, il n'y a pas que Thierry qui s'assoupit !
Bref, la vie est belle, nous nous dirigeons le cœur léger vers le château de Rigny-Ussé pour jeter un coup d’œil au célèbre château de la « belle au bois dormant », on arrive devant la belle bâtisse en question, les Electrons en début de file se garent tant bien que mal... et c’est à ce moment qu’une moto et son équipage vont se distinguer : la HD Road King de Robert et Annick, qui pèse dans les 400 kg (et encore c’est peut-être un poil plus), arrivée devant le château va faire comme la « Belle au bois dormant », sûrement piquée par un fuseau empoisonné, elle va tomber raide devant le château au moment où son infortuné conducteur et sa passagère cherchaient un endroit pour stationner, entraînant d’ailleurs dans sa chute le K1600 de Loïc qui tenta héroïquement, telle une souris, de passer entre la HD et le trottoir, mais sans succès ! Résultat des courses : joli Strike, 2 motos et 3 Electrons/nes par terre, devant un des sites les plus visités du Val de Loire (si avec une pub comme celle-là, on a pas de nouvelles demandes pour entrer dans le club !). En tout cas vous noterez la marque de la moto qui s’est illustrée à cette occasion !!!
On relève tout ce beau monde : ouf ! pas de bobo coté Electrons/nes, quasiment pas de bobo du coté de la HD, et quelques rayures du coté de la BMW… on s’en sort bien… quoique ! au moment de démarrer la HD pour la garer comme il faut (cette fois-ci), cri de détresse de Robert : elle ne démarre plus ! (là encore, cela ne vous rappelle pas une aventure en Auvergne ???)… la solidarité Electronesque s’organise on commence à démonter la belle pour accéder à la batterie… ce qui déclenche l’alarme antivol : discrétion qu’on vous dit !!! Tiens j’en profite pour remarquer que contrairement à ce que laisse penser le mythe Harley, il n’y a pas que du bon gros métal sur ces motos, il y a pas mal de pièces en plastique cachées sous la selle… ils sont forts ces américains !
Bref les cosses de la batterie sont toujours bien attachées, c’est pas cela qui empêche la belle de démarrer… on commence à se gratter la tête et à se dire qu’il y a du rapatriement dans l’air … et puis la lumière fut : tu ne serais pas en première par hasard ami Robert ??? et bien si, tout simplement… comme quoi ! Du coup nous avons bien mérité un petit moment de détente et de tranquillité dans le petit bar qui fait face au château… tranquillité toute relative car la gérante de la boutique du château, devant laquelle une partie des motos sont stationnées en profite pour nous engueuler et nous demander de dégager, ce à quoi, polis, stoïques et placides que nous sommes, lui répondons oui, mais après notre pause, lorsqu’elle aura fini de vociférer… trop, c’est trop, non mais !
Une fois tout ce petit monde remis de ces émotions on se dirige tranquillement vers Angers, Thierry quitte les belles petites routes pour nous faire gagner l’autoroute pour ne pas rentrer trop tard, et là, nouveau coup de stress, car une fois sur l’autoroute Betty fait comprendre que son réservoir est presque à sec (elle roule sur quoi déjà Betty ???), du coup on se cale à un petit 90km/h en priant pour qu’une station arrive vite et nous sauve la mise avant la panne sèche… et là miracle, une station service est là quelques dizaines de kms plus tard… re-ouf ! On l’a de nouveau échappé belle !
On profite de cette station pour se dire au revoir et se dire à très bientôt, en se disant que maintenant, il ne peut plus rien nous arriver… et bien c’était sans compter sur la 3e et dernière HD du groupe, celle de Thierry, qui une fois de nouveau sur l’autoroute se met et pétarader et à donner l’impression de tourner sur un seul cylindre (comme les tracteurs, quoi !). Petit arrêt inopiné après le péage d’Angers pour regarder ça de plus près… on ne voit rien de particulier et on se dit que le HD de Thierry ira bien jusqu’à Indre. Second au revoir déchirant et chacun regagne ses pénates, la tête plein de souvenirs de ce super grand week-end de l’Ascension 2015…
Au fait, la HD de Thierry a continué de pétarader sévère sur la fin du trajet… En fait finalement il y avait bien un début de panne, et cette panne a été trouvée a posteriori, mais comment dire,… face à l’énormité de celle-ci, la décence m’oblige à me taire, et à mettre un voile pudique sur cette affaire… néanmoins si vous voulez en savoir plus, lisez cette histoire du Tome 3 de la cultissime BD du Joe Bar team !!! Mais je ne vous ai rien dis ! Ah les HD, incroyables et tout un roman, mais heureusement qu’elles sont là pour les comptes-rendus !
La HD à Titi a due passer la nuit chez Gillou et Mireille, vidange réservoir au petit matin, et rentrée sur Hte Indre ....Top Fuel ....c'est moins cher mais ça pue et ça fume...
Vive les Electrons Libres
Votre dévoué secrétaire