CR n°99 La Vendée par Ludovic
Sortie N° 99
Ludovic
La Vendée
Et comme le dit le proverbe motard bien connu :
« Il aurait pu pleuvoir ! »
C’était où ? : Noirmoutier
On était combien ? : 5 Electrons et 2 invité(e)s
Y’avait combien de motos ? : 5 motos à l'aller ... et 4 au retour
Ludovic 2 et Lolo |
Yamaha 1300 FJR |
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Jacques |
Yamaha 600 XJN |
Loïc et Martine |
BMW K 1600 |
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Jean-Claude |
BMW F800 GT |
Eric |
Suzuki 650 SVS |
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Qu’est ce que 2 Théopolitains, 1 Couëronnais, 1 Brévinois, 1 Cordemaisien, 1 sébastiennais et 1 Aignanaise peuvent bien avoir en commun et que peuvent–ils se raconter lorsqu’ils se rencontrent le dimanche matin… des histoires de moto évidemment… surtout s’il s’agit d’Electrons libres du célèbre moto club du même nom ou de leurs invités. Nos invités, présentons-les tout de suite, et honneur aux dames :
- « Lolo », nièce de « Tatamis » (et oui il fallait être présent pour avoir les clés pour décoder… bon allez, je suis bon prince, je vous aide : nous avons le plaisir d’accueillir Laurence (l’Aignacaise), la nièce d’Anne-Marie, qui a joué le rôle de SDS derrière notre Brévinois, sur la – confortable – Yam 1300 FJR de Ludo2 (Alias Patrick pour Thierry… je sais cela devient compliqué !).
- N’oublions pas le second invité, j’ai nommé Jean-Claude sur sa BMW F 800 GT… cela ne vous rappelle personne ??? Et bien non, vous avez perdu, il s’agit d’un autre Jean-Claude sur sa belle BMW F 800 GT (ne pas se fier à sa plaque d’immatriculation où s’est marqué GS… c’est pour tromper son monde !) qui faisait sa 1ere balade « initiatique » avec nous.
Les présentations de nos invités étant faites, passons à l’ambiance electronesque de ce dimanche matin 20 février : j’arrive le troisième sous une grisaille agrémentée d’un léger crachin, après Ludo2, notre guide et Lolo. Puis c’est au tour de Loïc et Martine (le Théopolitains… et oui on les appelle comme ça les exilés de Villedieu La Blouère) de se stationner à côté de nous, puis arrive Jean-Claude.
Les plus sagaces d’entre vous, et ils sont légion dans notre super Moto Club, auront remarqué qu’il manque quelqu’un qui apparaît pourtant dans le tableau « Participants » (voir ci-dessus). Et bien oui, il est où notre Sébastiennais Jacques qui réside pourtant pas très loin…
Et là je dis bravo et respect… notre ami Jacques, conscient qu’il n’y avait aucune Harley Davidson d’inscrites pour cette balade, donc par voie de conséquence, aucune catastrophe, bévue, ou autre anecdote pour abonder le compte rendu de votre dévoué secrétaire, a crânement relevé le défi et tenté sa chance en trouvant le moyen (…et la malchance) de crever son pneu arrière à quelques centaines de mètres de notre lieu de RDV. C’est à la station service toute proche que nous avons retrouvé l’infortuné en train de faire un brin de causette avec son assistance.
Solidarité motarde oblige, nous avons attendu d’être sûr que l’assistance soit bien OK. Jacques a décidé que cela suffisait pour cette journée bien mal commencée pour lui et décliné notre invitation de tester une de nos places arrières disponibles.
Et la météo dans tout ça ? Il fait sacrément gris, mais notre guide affirme à qui veux bien l’entendre qu’il ne va pas pleuvoir… néanmoins tout le monde passe quand même sa combinaison pluie… histoire de les aérer un peu.
Nous filons vers Noirmoutier, notre destination finale, en roulant plein sud… passage par Pont-Saint-Martin… cela devient trempé sur la route, et nos visières de casques, bulles de motos et combinaisons pluie se couvre d’une épaisseur d’humidité tenace… mais comme se le dit tous discrètement, au 1er feu rouge, pour ne pas fâcher notre guide sur sa FJR, « Il aurait pu pleuvoir » !!!
Un petit tour à proximité du lac de Grand Lieu, passage par La Chevrolière… A noter la petit bug du GPS interne de l’ami Ludo qui nous a gratifié d’un petit demi-tour. Et encore il n’avait semble-t-il pas remarqué son erreur, c’est sa passagère, la locale de l’étape, qui lui a rapidement glissé à l’oreille. Ah si, important, on aperçoit le soleil entre les nuages… une bonne minute… royal !
Au bout d’un moment, nous en avons eu assez d’avoir le soleil dans les yeux et d’avoir trop chaud, nous nous sommes arrêté à un troquet de La Garnache, pour se « rafraîchir » un peu. Nous en profitons pour faire plus amples connaissance avec nos 2 invités : Jean-Claude est un ancien de La Poste, aujourd’hui à la retraite et heureux de l’être, quant à Lolo, elle nous apprend qu’elle est un peu poissarde ces temps-ci… du style un téléphone portable au fond de la cuvette à chaque passage aux toilettes… bigre, avec un veine pareille, il n’est pas arrivé à Noirmoutier Ludo ! Allez, en route, nous attendons juste quelques instants que Martine et Loïc finissent leur brin de causette avec 3 autochtones qui ont flashé sur son armoire norman… sur sa superbe K 1600…
Arrivés à proximité de l’île de Noirmoutier, un dilemme est à résoudre : Gois ou pas Gois. Après discussion (et confirmation des horaires de marées, passage par le Gois, c’est tout de même plus sympa. Nous voici donc sur Noirmoutier, sur la portion sud ou les routes sont des grandes lignes droites jalonnées de rond-points, donc quelques uns d’entre nous se lâchent un tout petit peu : en fait ce sont les japonaises devant et les allemandes en arrière garde… ce n’est pas très long, cela reste raisonnable… mais cela fait du bien !
Arrivée à Noirmoutier, on cherche le resto de monsieur Largo (…le Winch évidemment).
On est agréablement accueilli par les tauliers, et on passe tous les 5, nos foies et estomacs respectifs un excellent moment à table, avec une petite pensée pour nos amis les absents (et notamment le malchanceux Jacques et son défunt pneu arrière).
C’est que les bons moments passent vite, on est presque les derniers à quitter le resto… Les circonstances font que le groupe se scinde en deux pour le retour : ma pomme d’un côté car je dois être rentré pas trop tard et le reste du groupe qui prend le temps de faire le tour de l’île, de passer devant l’ancienne demeure familiale de Loïc. Pas de Gois pour le retour, (ou alors en sous-marin). Passage par le pont de Saint-Nazaire et la route des terminaux portuaires pour ma part, retour par le Pays de Retz et le sud-Loire pour le reste du groupe….
Ne nous plaignons pas… il aurait pu pleuvoir !
Vive la moto,
Vive les Electrons Libres
Eric, votre secrétaire d’un jour