Moto Club Les Electrons Libres 44

Qui était là ?

Pleins de courageux en ce frais matin d’automne ! 
Rodolphe et Laurence, Pierrick, Eric, Xavier, Serge et Françoise, Annie, Christian, Jacques, Ludovic, Robert, Gaël, Jean-Pierre, Guilhem

Rendez-vous au soleil

Le RDV est fixé nord Loire, devant la station essence Atlantis pour cette sortie coorganisée par Christian et Guilhem (c’est moi qui tape le CR alors je vais nous encenser). J’ai préparé le parcours et Christian les points d’arrêt et réservation de restaurant, vous ne serez pas déçus ! Tout le monde arrive tranquillement, c’est dimanche, mais les Electrons sont ponctuels, donc nous pouvons partir à l’heure. Les photos ne trompant pas, je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps : il y avait du brouillard ! Pas une petite brume légère qui planerait au-dessus des champs. Non, du brouillard dense qui brouille l’écran du casque de ses milliers de gouttelettes. En bref : une vraie sortie organisée par Christian. Mais qu’importe, le brouillard finit toujours par se lever, donc nous prenons la route en toute confiance, mais en roulant prudemment, car je suis en tête de convoi et je ne vois franchement pas grand-chose. 
 

Une route pittoresque

Nous serpentons doucement sur les petites routes au nord de Nantes, passant par Orvault, Saffré, Issé pour arriver jusqu’à Châteaubriant. Pour les plus observateurs (rêveurs ?), châteaux, bois, lacs et cascades bordent notre route. Ces lieux grandioses ravissent leurs yeux, et ils ne manqueront pas de nous en faire part lors de la pause-café. Pour les autres : du brouillard, qui refuse catégoriquement de se lever, empêche toute visibilité à plus de 100m. C’est donc gris devant, derrière et sur les côtés, seulement quelques points rouges auxquels se fier afin de ne pas quitter la route ou rentrer dans celui qui précède. Ce n’est qu’en arrivant sur Châteaubriant que le brouillard se lève aussi soudainement que rapidement. Nous prenons cafés et chocolats chauds dans un bar, j’en profite pour payer la tournée pour arroser la Moto Guzzi (ça fait déjà trois mois que je l’ai). Lorsque nous ressortons, le soleil est présent, la route va se montrer plus agréable à présent. Xavier nous quitte rapidement après cette pause, afin de répondre à ses autres engagements culinaires (bref, il était invité à déjeuner). Nous prenons la D178 par Martigné-Ferchaud et la Guerche de Bretagne, plus de trace de brume, la température monte, on est bien ! 

Notre destination

Les plus curieux et aguerris auront cherché notre destination mystère avec succès : Vitré. Pourquoi ce lieu ? Parce qu’après une recherche minutieuse dans les archives des Electrons, je n’ai trouvé aucun CR relatant une sortie dominicale vers cette ville. C’est une raison suffisante pour réparer cette injustice.  Christian nous a trouvé un des rares restaurants ouvert le dimanche et l’adresse est à retenir, même si les tarifs sont un peu au-dessus de notre budget habituel : La Table de Vitré. Nous sommes dans une salle rien que pour nous, les plats sont bons et en quantité suffisante. A noter que le restaurant est situé juste à côté d’un hôtel « Relais Motard ». L’heure avançant et comme les journées sont plutôt courtes en novembre, nous décidons de ne pas traîner en ville pour aller voir le château : dommage mais ce sera l’occasion de revenir.

Le retour

Nous ne prenons pas la même route au retour, ce serait dommage pour le tourisme même si cela nous aurait permis de confirmer ou d’infirmer les paysages vus par certains au travers du brouillard matinal. Nous nous dirigeons donc un peu plus à l’ouest, en passant par Janzé, pour ensuite bifurquer vers le sud en direction de Derval via des petites routes de campagne afin d’éviter la quatre-voies Rennes-Nantes. Et enfin nous pouvons profiter des paysages que nos routes traversent en zigzagant. Nous faisons enfin une pause à Derval afin de remettre un peu d’essence et de prendre une boisson chaude grâce aux bouteilles thermos prévues à cet effet (merci Pierrick). Pour des raisons de localisation de sa voiture, Annie change de pilote (et de moto), quittant un organisateur pour l’autre (ils sont forts, ils ont tout prévu). La fin du trajet se fait en grande partie sur la voie rapide, chacun bifurquant vers son domicile au gré des sorties, les derniers se séparant sur le périphérique Nantais, avant que la nuit ne tombe. 

Guilhem, secrétaire (partial) sur cette magnifique sortie !

Merci Guilhem, rien à ajouter sauf quelques photos supplémentaires de Pierrick et moi-même

Christian