CR de l'Authentic 2015

C’était où ? Dans le Puy-de-Dôme

 

On était combien ?  2 électrons et un beau-frère

 

Y’avait combien de motos ? 3 motos

 

Il faisait beau ? Très beau sur la route et froid la nuit : parfait !

 

Participant(e)s : Christian, Guilhem et Nicolas 

Introduction

Cette année, c’est décidé, nous partons sur trois jours plutôt que deux car le trajet est trop fatigant sinon. Et puis ainsi on peut mieux profiter des lieux et des bécanes une fois arrivés. Gros changement de destination également car nous partons à l’Authentic (organisée par le Moto Club Pirate les Millevaches) et non aux Millevaches (organisées par le Moto Club de Meymac). Vous suivez ? Non ? Nous non plus, mais comme nous ne sommes pas sectaires mais libres, nous ne nous arrêtons pas aux querelles futiles et nous testons une autre concentration. En route pour l’Authentic 2015, située près du village d’Ardes-sur-Couze dans le Puy-de-Dôme.

 

Jeudi  3 décembre

Après quelques échanges de mails et d’appels téléphoniques avec Christian et Nicolas (mon beau-frère qui habite Chailly-en-Gâtinais, dans le Loiret), nous nous sommes mis d’accord sur qui emporte quoi et sur le lieu et l’horaire de nos retrouvailles. Les motos sont préparées soigneusement et tout le matériel est bien rangé.

Le départ
Le départ

Le départ

Christian me rejoint un peu avant 17h30 pour un départ dans la foulée, direction Poitiers. Le trajet se passe sans encombre, les conditions météorologiques sont très clémentes pour la saison, ce n’était pas le cas l’année dernière où nous avions affronté pluie et rafales de vent. Tout le long de la route, un grand nombre de camions, et uniquement des camions, nous lancent des appels de phares pour nous encourager à braver la nuit qui s’installe. Avant d’arriver à Poitiers je me décide à m’arrêter pour régler la hauteur de mon feu qui éclairait aussi bien la route que la cime des arbres. Après cela, les routiers ne nous faisaient plus signe, dommage !

Nous arrivons à l’hôtel Mac Bed, recommandé par Gillou, et où on accueille très bien les motards. Les motos sont garées à l’abri des regards, juste sous les fenêtres de nos chambres au rez-de-chaussée. En exagérant à peine, Christian aurait pu prendre les affaires sur sa moto depuis sa fenêtre.

A l'hôtel
A l'hôtel

A l'hôtel

Nous dinons ensuite au routier situé à 50m à peine : toujours copieux et de bonne qualité. Nous partageons notre table avec un routier qui venait du coin vers lequel nous nous dirigeons et qui nous informe de l’état des routes. Il nous apprend aussi qu’il connait bien notre région vu qu’il est de Vigneux de Bretagne et roule aussi en moto. Nous prenons congé et partons nous coucher pour prendre des forces pour la route du lendemain (et des deux soirées sous la tente qui s’annoncent).

 

Vendredi 4 décembre

Après une bonne douche chaude et un petit-déjeuner, nous prenons la route à 8h00 avec pour objectif d’arriver vers midi à Riom, où nous devons retrouver Nicolas. Le jour se lève et laisse apparaitre un ciel gris mais peu menaçant. Notre itinéraire évite les grands axes afin de ne pas être gênés par la circulation et nous prenons de l’essence rapidement avant de ne plus nous en soucier avant Riom. Après avoir salué un camarade motard, qui, dans la pénombre, s’avérera être un gendarme, nous essuyons assez vite une petite pluie fine, quoique peu gênante. Nous rattrapons une route à 2x2 voies près de la Souterraine, après avoir rencontré au rond-point un vaste contrôle routier de la gendarmerie (mais dans l’autre sens). Nous roulons sans encombre jusqu’au village de Gouzon dans lequel nous faisons une pause-café bien méritée.

Pause à Gouzon

Pause à Gouzon

En reprenant nos motos, Christian me fait remarquer que la mienne perd un peu d’huile au vu de la tache sur le sol. Un rapide examen de la situation me fait dire que la boîte de mon reniflard s’est remplie plus vite qu’à l’accoutumée. Mais ce n’est pas grave, car ce n’est qu’un reniflard, toutefois comme cette histoire est importante pour la suite du week-end, je vais vous faire un petit exposé de mécanique.

 

Exposé de mécanique

Les Moto Guzzi modernes, et plus généralement les quelques motos modernes à refroidissement par air, souffrent des normes anti-pollution qui les condamnent à moyen terme. Pour passer les tests avec succès, les constructeurs « trichent » en appauvrissant le mélange air-essence sur la plage de régime moteur contrôlée. Par conséquent, le moteur s’essouffle un peu, chauffe un peu plus et perd de sa souplesse. La solution existe : chez Harley-Davidson, cela s’appelle le Stage 1, chez Ducati, c’est le kit Performance, chez Guzzi, ça n’a pas de nom. La recette reste la même :

  • On ouvre l’entrée d’air (filtre plus libre),
  • On libère l’échappement (pot plus libre),
  • On règle les carburateurs ou l’injection pour un mélange plus riche.

C’est ce que j’ai fait sur ma moto en montant des filtres à air en cornet, des pots de la marque Mistral et en ajoutant un module électronique qui enrichit le mélange. Je l’ai fait au mois de mai dernier, c’est donc une solution éprouvée qui m’a permis de gagner en souplesse moteur : je passe en 4ème là où auparavant la 3ème hoquetait déjà. Toutefois, comme j’ai démonté la boîte à air, j’ai mis dans une boîte le reniflard des vapeurs d’huile-essence venant du haut moteur (il a une prise d’air, ne vous inquiétez pas pour lui). Tout a très bien fonctionné jusque-là, je dois juste vidanger de temps à autre la petite boîte via son bouchon.

Ca coule !

Ca coule !

Fin de l’exposé

 

Nous reprenons donc la route en direction de Riom, en évitant de nouveau les grands axes, histoire de profiter des paysages qui commencent à être vallonnés et des routes qui présentent parfois de très beaux virages. En traversant Saint-Eloy-les-Mines, nous sommes doublés à vive allure par une Audi grise, alors que mon compteur indiquait déjà une vitesse un peu élevée pour le lieu. Et bien croyez-nous, malgré nos motos chargées et les routes humides, nous l’avons rattrapée sans le vouloir dans la série de virages qui suivait. Elle devait avoir un problème car ses feux stop étaient allumés très souvent. Puis nous l’avons perdue de vue dans les grandes lignes droites suivantes. Encore un grand pilote, quoi !

Nous arrivons enfin à Riom vers 12h15, j’aperçois le restaurant où nous devons manger un peu tard, mais un rapide demi-tour nous remet dans le droit chemin. Nous garons nos motos à côté de celle de Nicolas, arrivé quelques minutes avant nous et qui vient nous accueillir. Le restaurant s’appelle la Cocotte Rouge et on y mange très bien, l’endroit semble même très fréquenté le midi. Etrangement, tandis que je prends un burger aux trois fromages de la région, Christian et Nicolas mange du rouget, devant se croire au bord de mer.

Déjeuner du vendredi midi

Déjeuner du vendredi midi

Il se fait rapidement 14h et temps de reprendre la route après cette pause déjeuner, non sans avoir essuyé l’huile qui coule d’une des motos et fait le plein d’essence sur les trois motos. Nous prenons l’autoroute afin de contourner Clermont-Ferrand sans difficulté et nous la quittons lorsque nous sommes quasiment arrivés à Ardes-sur-Couze. En sortant, la Guzzi cale et mes deux comparses m’indiquent qu’elle fume beaucoup et sent mauvais lorsque j’accélère. Le diagnostic est établi au bord d’un champ : ma boîte de reniflard est pleine d’huile, donc ça déborde surtout quand j’accélère et je cale en ralentissant car la prise d’air ne se fait plus. Je vide la boîte et on reprend la route, prudemment car Nicolas me fait remarquer que mon pneu arrière semble s’être fait arroser d’huile. On commence à entendre des voix nous disant que les motos jaunes japonaises ne connaissent pas autant de problème.

En arrivant à Ardes-sur-Couze, nous allons directement au check-point pour nous enregistrer, récupérer notre lot de bienvenue ainsi que le lieu exact de la concentration, à environ 25 km de là.

Checkpoint en Ardes-sur-Couze

Checkpoint en Ardes-sur-Couze

Nous remontons rapidement sur les bécanes pour nous rendre sur les lieux, via des routes de montagnes bien agréables. De très beaux paysages s’offrent à nous, certains ont le temps de lire les panneaux indiquant une vente de Saint-Nectaire à la ferme pendant que je me concentre sur l’itinéraire, l’huile et les pneus. Nous nous arrêtons brièvement à une boulangerie qui n’a plus de pain et attendons Nicolas dont la moto ne redémarre pas. La voix parlant de moto jaune qui est mieux que les autres nous réapparait soudain. Une fois la BMW en route, nous finissons le trajet et arrivons sur le bivouac planté au milieu de nulle part : dépaysant.

Le bivouac est bien organisé avec des allées clairement définies et des secteurs, matérialisés par des bandes de chantier, qui sont ouverts au fur et à mesure des arrivées afin de ménager de la place pour chacun. On trouve aussi une buvette, un coin pour le bois et des cabanes pour les besoins naturels. Nous nous trouvons un endroit suffisamment grand pour nos tentes et nos motos, tout en réservant un espace pour le feu de camp. Nous sommes près d’un groupe d’Espagnols qui se font un voyage de huit jours et 3000 km pour venir ici. De l’autre côté, ce sont des Bourguignons de la région d’Auxerre, qui attendent encore du monde le lendemain. Une fois notre campement installé, nous allons récupérer du bois, tout en passant boire un verre afin de fêter notre arrivée, puis allumons notre feu pour bien débuter la soirée car la nuit tombe déjà.

Notre campement

Notre campement

La buvette
La buvette
La buvette

La buvette

Dans une soirée à l’Authentic, on parle de moto, on boit un verre (enfin un verre à la fois), et on grignote tout en préparant les grillades. On aide les voisins avec leur feu alors on discute avec eux, surtout de moto et de grillades. Les discussions autour de la moto offrent de nouveau l’étrange sensation d’entendre des voix vantant les qualités des motos jaunes. Mais d’autres voix s’immiscent pour critiquer les motos japonaises et discuter de la place de Nantes en Bretagne. On va aussi faire un tour à la buvette histoire de se réchauffer et de voir d’autres têtes (parce que dans le noir on ne voit pas les autres). La soirée s’étire tranquillement, il fait plutôt doux et il n’y a pas de vent. Pour ma part, je vais me coucher vers 23h afin de me débarrasser de mon mal de tête, mais mes deux vieux (j’ai l’âge du fils ainé de Christian) restent au comptoir encore un bout de temps : quelle santé !

Première soirée
Première soirée
Première soirée

Première soirée

Samedi 5 décembre

La nuit n’était pas mauvaise quoiqu’un peu fraiche en seconde partie (et un peu bruyante si on considère un groupe qui avait apporté une sirène d’alarme à manivelle datant de la seconde guerre mondiale), les duvets ne sont pas assez chauds malgré les conditions plutôt clémentes. En sortant de la tente, nous constatons qu’elle est couverte de givre, tout comme les motos : cela explique certainement le froid ressenti la nuit.

Le givre
Le givre

Le givre

Toutefois à présent, il fait beau et nous nous réchauffons doucement. Après avoir pris le petit-déjeuner, nous nous lançons dans le bricolage de la Guzzi avec l’aide des Bourguignons et d’un groupe d’Italiens installés en face et roulant majoritairement en Guzzi. Une fois la boîte du reniflard vidée, nous contrôlons que tout fonctionne normalement puis ajoutons une bouteille plastique autour de la boîte afin de récupérer l’huile qui pourrait s’en échapper. 

Ca bricole
Ca bricole

Ca bricole

Nous continuons ensuite la matinée en nous promenant sur le bivouac afin d’admirer certains oiseaux rares du monde de la moto.

Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac
Vues du bivouac

Vues du bivouac

Puisque midi arrive, nous décidons de nous restaurer en nous faisant chauffer un petit cassoulet sur le réchaud. Les voisins nous proposent également quelques spécialités de leurs régions respectives.

Samedi midi
Samedi midi
Samedi midi
Samedi midi
Samedi midi

Samedi midi

Ensuite, puisque le beau temps est de la partie, nous enfourchons nos montures pour faire un petit tour jusqu’à un café sans oublier de passer à la ferme qui vend du Saint-Nectaire. Au bout de quelques centaines de mètres, je m’arrête car en plus de perdre de l’huile, la Guzzi ne donne plus la vitesse. On tripatouille quelques fils, Nicolas nous parle de la BMW qui des fois ne démarre pas à cause de fils pincés, Christian ne semble pas comprendre nos conversations puis nous entendons de nouveau ses chants étranges louant les mérites des motos japonaises jaunes.

Bricolage improvisé
Bricolage improvisé

Bricolage improvisé

Nous repartons, nous achetons du pain puis du Saint-Nectaire. Coup de téléphone à Guzzi Nantes pour savoir où se cache le capteur de vitesse (près du frein arrière) et le mécanicien m’indique que ce capteur s’encrasse souvent à cause de poussières. Comme nous avons roulé dans la terre, rien d’étonnant donc. Nous repartons pour Ardes-sur-Couze et là les avis divergent : le virage était-il gelé (Nicolas et moi le pensons) ou pas (avis de Christian). Le président a toujours raison je m’en tiendrai donc aux faits sans interprétations abusives : le virage était complètement blanc, mon pneu arrière a glissé et lorsque je mettais les pieds au sol je ne retrouvais pas l’accroche caractéristique du goudron sous mes semelles mais plutôt la sensation du patin à glace. Nous arrivons chacun à notre rythme (le président loin devant) au village où nous nous installons à une terrasse ensoleillée (ça s’appelle « Chez Chantal », photo à l’appui).

Chez Chantal !
Chez Chantal !
Chez Chantal !

Chez Chantal !

C’est là le grand avantage de faire le déplacement sur trois jours : on a le temps de se promener et de trainer au café. Enfin trainer est un bien grand mot car le soleil descend vite derrière les montagnes, le froid revient et il est déjà l’heure de retourner au bivouac pour préparer la soirée. Chacun son rythme de nouveau, le mien particulièrement faible lorsque je me suis retrouvé ébloui par le soleil, du mauvais côté de la route et face à une voiture qui s’est heureusement arrêtée pour me laisser le temps de reprendre ma place.

De retour au bivouac, je pars à la recherche de Mathias, un Chevalier de la Route (groupe dont je fais partie) avec qui j’ai pris rendez-vous via le forum. On se prend un verre à la buvette ensemble ainsi qu’avec un des Bourguignons. Puis on discute avec les voisins et nous décidons de faire un feu commun ce soir et de partager nos victuailles. L’un d’entre eux nous parle depuis la veille de son fils qui fait le trajet depuis Auxerre sur sa mobylette 50 cm3 soigneusement préparée et qui monte à 150 km/h à 14800 tr/min. L’ennui, c’est qu’un appel téléphonique le midi lui a fait savoir que le « brêlon » est mort, moteur cassé, à 20km du point de départ. De plus la nuit tombe et les jeunes ne sont toujours pas arrivés et ça devient inquiétant. Le temps d’en parler et les voici : 300km en 10h, belle moyenne ! Apparemment, c’est le breuvage emporté sur l’une des motos qui a causé de longues pauses. Tout le monde est là, la soirée peut commencer. On organise les feux, on partage les boissons et les plats (très bonne fondue savoyarde) et on rigole aux anecdotes de l’un des membres du groupe des voisins, un sacré personnage. Je vous en raconterai une ou deux à l’occasion, je ne suis pas près de les oublier.

Repas du soir
Repas du soir
Repas du soir

Repas du soir

On parle aussi de choses sérieuses comme la place de Nantes en Bretagne et de qualité des différentes motos présentes et passées. Morceaux choisis :

  • « Les motos jaunes sont fantastiques et fiables »,
  • « Je ne m’intéresse qu’au Triumph »,
  • « Une fois changées certaines pièces, les Ducati sont très fiables »,
  • « Pourquoi mettre les deux pots du même côté sur une Guzzi, alors qu’il y a un cylindre de chaque côté »,
  • « Les japonaises, ce ne sont pas de vraies motos ».

Contrairement à la veille, le vent se lève et le froid se fait un peu plus mordant et ce sont mes deux collègues qui se fatiguent vite et vont se coucher à … non, je n’ose pas vous dire l’heure. Je reste encore un peu avec les voisins pour finir le repas et de toute façon on entend encore épisodiquement la sirène à manivelle retentir. Je finis par aller me coucher aussi à la même heure que la veille, il faut être raisonnable, il y a de la route le lendemain.

 

Dimanche 6 décembre

C’est le jour du départ et déjà l’heure de se lever. Il n’a pas fait trop froid sous la tente et nous constatons que ce matin les toiles et les motos ne sont pas givrées. Il faut replier tous les paquetages et ce n’est pas une mince affaire, donc au travail … une fois avalé un petit-déjeuner tout de même, on a le temps, c’est dimanche. Le soleil se lève, il fait de nouveau beau temps, la route n’en sera que plus agréable, même si nous avons décidé de rentrer par l’autoroute afin de gagner un peu de temps.

Préparatifs de départ
Préparatifs de départ
Préparatifs de départ

Préparatifs de départ

Nous partons vers 9h30 après avoir salué  nos voisins et faisons route vers Ardes-sur-Couze pour reprendre de l’essence, comme bon nombre de motos. Nous nous saluons avec Nicolas car même si nous nous suivons au début, nos routes vont rapidement se séparer une fois sur l’autoroute. Le long ruban monotone s’étire devant nous, je suis Christian car mon compteur de vitesse ne fonctionne toujours pas et je m’inquiète un peu sur ma bouteille qui se remplit d’huile. Nous doublons quelques motos, nous sommes doublés par d’autres, chaque groupe roulant à son rythme. En doublant un side-car, Christian le salue du pied droit puis semble ralentir. Je me porte à sa hauteur, il me fait signe puis s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence : grosse crampe dans les jambes ! Un patrouilleur de l’autoroute s’arrête aussi, nous demande d’où nous venons, étonné de voir autant de motos. On reprend la route après avoir décidé de s’arrêter à la prochaine aire de service, Christian pour se détendre et moi pour bricoler la moto. Il n’est que 11h45 mais je suggère tout de même de manger, ce sera fait et je pourrai ensuite me consacrer aux réparations. Une fois le repas pris, je vais acheter une bouteille d’eau de plus grande contenance afin d’améliorer mon système de récupération d’huile.

Ca bricole toujours
Ca bricole toujours

Ca bricole toujours

Un peu de bricolage sur le parking de la station et nous pouvons repartir en toute confiance, il y a de la marge avant que ça se remplisse. En revanche, le capteur de vitesse ne veut toujours rien savoir malgré 75cl d’eau pour le laver. Difficile de dire où nous sommes sur l’autoroute, je fais confiance à Christian pour les ravitaillements en essence. Nous nous arrêtons dans une station pour refaire le plein, je choisis de me garer près d’un motard en train d’inspecter son moteur. Lui son monocylindre consomme trop d’huile, alors il surveille le niveau à chaque arrêt.

Rapide arrêt essence

Rapide arrêt essence

On reprend la route jusqu’au prochain arrêt entre Tours et Saumur, il fait toujours un grand beau temps. J’ai reçu un message de Nicolas m’indiquant qu’il était bien arrivé chez lui à 14h20. On continue sur l’autoroute, tout devrait tenir jusqu’à Nantes à présent, plus de raison de s’arrêter. Et bien … ce fut le cas. Mon compteur de vitesse s’est même remis à bouger épisodiquement, puis régulièrement avant de sembler fonctionner pour de bon. Il a encore connu une petite chute de tension à un moment mais l’amélioration est notable. Nous sommes sur le périphérique nantais, Christian me fait signe à l’embranchement de la route pour Vannes, nous nous saluons et je continue sur le périphérique jusqu’à la maison où j’arrive vers 17h20. Le soir, nous nous enverrons tous les trois nos photos de ce week-end motard.

 

Conclusion

Ce fut une belle sortie de près de 1200 km (si seulement mon compteur avait fonctionné tout du long), réunissant de bonnes conditions de route, un beau soleil en journée et des températures négatives la nuit, afin que ce soit une véritable hivernale. Le lieu est très agréable, isolé et tranquille. C’est bien organisé et les gens rencontrés sont sympas.

Alors plutôt Authentic ou Millevaches ? Pour ma part, je trouve que les deux rassemblements se ressemblent énormément, les noms, dates et lieux sont les seules différences. J’avouerai une petite préférence pour le lieu de l’Authentic, mais concernant le trajet depuis Nantes, les Millevaches sont plus accessibles. On se posera de nouveau la question au mois de juin 2016.

Pas sectaire pour un sous, Nicolas est parti aux Millevaches, près de Meymac donc, le week-end suivant. Tout s'est très bien passé, la moto a redémarré à chaque fois et fait d'étranges bruits à son pilote. En revanche il ne semble pas y avoir eu de voix non identifiées parlant de motos japonaises jaunes plus fiables que les autres ... Affaire à suivre !

 

Conclusion mécanique

Concernant les fuites d’huile, j’ai eu le temps d’y penser en roulant sur l’autoroute et la mémoire m’est revenue concernant la dernière vidange de la moto. J’ai mis par inadvertance un peu plus d’huile qu’il n’en fallait, ce n’est pas bien grave, mais comme je n’avais pas changé le filtre à huile non plus, il y avait en réalité beaucoup plus d’huile qu’il n’en fallait. Donc la moto a consommé et évacué le trop plein, essentiellement sur l’autoroute lorsque le moteur tournait plus vite.

Aller et Retour
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