Un petit tour aux Millevaches 2018
Comme tous les ans depuis 2009, j’ai rejoint l’hivernale des Millevaches en ce deuxième week-end de décembre. Contrairement à l’année passée, Christian n’a pas souhaité venir, c’est donc seul que j’entame l’aventure. Je dois retrouver sur le plateau quelques Chevaliers de la Route, avec qui passer le week-end.
Départ le vendredi matin à 9h, je prends la direction de Niort par l’autoroute sous une pluie fine intermittente et des rafales de vents. Ces conditions me valent de petites inquiétudes en remarquant qu’à 130km/h + le vent, mon manchon droit vient appuyer sur la poignée de frein : pas pratique pour avancer ! Bien content de quitter l’autoroute à Niort, je fais un arrêt essence à Melle, non sans avoir signé la pétition des gilets jaunes qui occupent le rond-point. Je continue la route en direction de Confolens où un barrage de tracteur m’oblige à m’arrêter quelques minutes. Je décide de faire une pause casse-croûte sous la pluie sur une aire de la 4-voies qui me conduit jusqu’à Limoges. C’est une fois passé cette ville que je commence à voir quelques groupes de motos bien chargées. Une dernière pause essence à Eymoutiers, puis direction la salle des fêtes de Meymac, où j’arrive un peu avant 15h, pour récupérer mon badge d’accès au bivouac.
Je retrouve là-bas Martial qui vient de Montpellier et nous rejoignons le bivouac, nous sommes les premiers du groupe. On installe les tentes toujours sous une pluie fine, avant d’aller prendre une petite bière bien méritée. Après une petite promenade humide, le reste de la bande est en train de s’installer à côté de notre campement, nous leur prêtons main forte pour que tout soit installé avant la nuit. La météo n’arrange pas nos affaires et nous passons la soirée sous la tente de Jean qui a eu la bonne idée d’acheter cette année une 4 places avec un salon au milieu, où nous avons pu tenir à 7 ou 8. Quelques tours jusqu’à l’abreuvoir, afin de profiter de l’ambiance, puis repos chacun au chaud dans les duvets. Heureusement, il ne fait pas vraiment froid cette année.
Ambiance bivouac
Le lendemain matin, je me réveille sous la pluie, je consulte la météo qui annonce le même temps pour tout le week-end. J’annonce à mes camarades mon intention de rentrer dès le samedi si le temps ne s’améliore pas d’ici le début d’après-midi. Petit-déjeuner à l’abreuvoir suivi d’un rapide tour du bivouac pour constater que beaucoup de participants partent ou replient leurs affaires. Mes camarades prennent la même décision à notre retour au campement : on déjeune ensemble et on part en début d’après-midi.
C’est donc sur un séjour écourté que je quitte le groupe samedi à 14h pour rentrer à Nantes. Je change toutefois de route en passant par Felletin, La Souterraine puis Poitiers. Toujours quelques groupes de gilets jaunes sur des ronds-points stratégiques, mais la moto chargée sous la pluie attire la sympathie et je passe rapidement. Un arrêt essence juste avant Poitiers, puis un dernier groupe de gilets jaunes qui me demandent pourquoi il y a tant de motos aujourd’hui. Certains sont motards et connaissent les Millevaches, ils comprennent mieux pourquoi nous sommes plus nombreux que d’habitude sur les routes. Le trajet Poitiers-Nantes se fait de nuit, sous la pluie et avec de bonnes rafales de vent qui poussent la moto vers le bas-côté, mais elle reste toujours stable. J’arrive enfin à Saint-Herblain un peu avant 20h, où les filles m’attendent, en ayant préparé une bonne raclette : il faut bien ça pour se remettre.
Bilan du week-end : un peu déçu d’avoir écourté mon séjour, mais heureux d’avoir revu les copains et l’ambiance. Ma veste et mon pantalon ont tenu deux jours de pluie, ce qui n’est pas le cas des gants, des tours de cou et des bonnets que j’ai trempé. La moto n’est pas sale, tout comme la chaîne : très propre mais plus du tout graissée.
Rendez-vous aux Millevaches 2019, sous le soleil avec un froid très sec !
Guilhem, secrétaire mouillé, parce qu'il l'a bien voulu.
Message pour Christian : Philippe t'accuse de ne pas être venu car tu avais peur qu'il ne boive encore ton verre de jaune. Il faudra venger ça en 2019 !