CR de la sortie du 18 juillet 2021 par Ludo et Didinette
Motos, électronnes, électrons
- Ludovic et Sandrine BMW K1600 GTL
- Jacques YAMAHA 1300 FJR
- Jean-Pierre SUZUKI 650 V STROM
- Christine et Daniel KAWASAKI 1400 ZZR
- Laurence et Rodolphe Harley Davidson SPORT GLIDE 1750
Le récit de la journée
L’idée de notre président à la dernière AG d’allier plaisir de rouler et visites de sites remarquables ou autres a bien été entendue. En effet, la dernière sortie de l’été avant les vacances méritées pour ceux qui bossent encore… a pour but notamment de visiter La Mine Bleue en Anjou.
La météo s’annonce ensoleillée et même chaude (ça ne va pas durer, drôle d’été…), encore un bon ride en perspective. Le GPS du K16 lancé sur l’itinéraire dominical, la petite troupe s’ébroue gaiement sur un beau bitume qui réjouit les gommards.
Orvault, La Chapelle/Erdre, Sucé/Erdre, Nort/Erdre, Les Touches, Trans/Erdre sont déjà dans les rétros qu’il est temps de faire une pause-café à mi-chemin environ. Pas simple dans cette période Covid de trouver un bistrot sympa et capable de nous accueillir mais c’est chose faite à Riaillé.
Restent environ ¾ d’heure de route avant le pique -nique sur site, alors à cheval les copains.
Les jolies et très roulantes départementales angevines nous font traverser Saint Sulpice des Landes, Le Pin, Challain la Poterie avant de béquiller à l’ombre devant La Mine bleue à Noyant la Gravoyère.
Pique-nique à table et à l’ombre s’il vous plait, parce qu’il commence à faire chaud.
Vite fait un peu d’histoire locale (ça fait travailler les méninges) :
La Mine Bleue est en fait une carrière d’ardoise souterraine (mine pour le minerai, carrière pour la pierre) exploitée de 1916 à 1936, date de sa fermeture après les 1er congés payés de l’Histoire à cause de la banque propriétaire qui a fait faillite. Descente à 126 mètres sous terre quand même.
Casque vissé sur la tête avec une charlotte (c’est pas du SHOEI ou du NOLAN, ou encore du LS2…), on est magnifique n’est-ce pas ?! C’est parti pour une visite guidée d’1h45 environ, rondement menée par une animatrice qui a eu la patience et la gentillesse de supporter parfois les blagues et commentaires électronesques, si vous voyez ce que je veux dire. Malheureusement les photos sont interdites. On terminera cette plongée dans les entrailles pierreuses par une démonstration en surface de taille d’ardoise.
Je ne voudrais pas casser l’ambiance mais n’oublions pas la dure vie de ces mineurs, rythmée par l’abattage des bordées et le débitage des blocs de schiste qui pouvaient peser jusqu’à 7 tonnes, 12 heures par jour, 6 jours sur 7. Les "parageots" comme ils étaient appelés, commençaient à travailler dès l'âge de 12 ans. Un quart de ces forçats n'atteignaient jamais les 45 ans...
Dernière pose photo pour la gloire (si si c’est vrai) malgré les apparences !!! et on se remet en route sans avoir oublié de s’hydrater avec une tite binouse bien fraiche of course…
Après cette visite fraiche et instructive, faut rentrer au bercail parce que les vacances ne s’annoncent pas encore pour tout le monde.
Retour par Combrée, Saint Michel en Chanveaux, Juigné les Moutiers, Saint Julien de Vouvantes, Petit Auverné, Grand Auverné puis Joué/Erdre, la troupe se sépare à l’ombre sous 32°C malgré tout affichés sur le tableau de bord de la teutonne à l’entrée de Nort/Erdre.
Merci à toutes et à tous pour cette sortie estivale entre riders passionnés comme d’habitude.
Vive la moto et vive les électrons libres !
Ludo, Votre secrétaire du jour.